Bonjour maman,
-Bonjour mon bébé.
Je voudrai bien aborder aujourd’hui l’éducation scolaire. Tu sais que l’enthousiasme n’est pas au plus haut niveau lorsqu’on voit vos systèmes scolaires terrestres.
-Eh bien je l’imagine.
En effet, le système scolaire terrestre est très limité, punitif et comment pourrai-je bien le dire…ignorant surtout.
-Ah bon? Eh bien tu vas m’expliquer ton point de vue alors.
Bien sûr. Tout d’abord commençons par le fait qu’il y a fort longtemps, sur Terre, notamment en Grèce antique, il existait des écoles bien au-delà de ce qu’elles sont aujourd’hui. Prenons l’école de Platon par exemple, ou plutôt l’Académie de Platon, où l’éducation était basée sur l’être humain. Et si on prend des systèmes éducationnels plus anciens encore, l’éducation s’y basait aussi sur l’âme de chaque être humain. Ces deux systèmes étaient des systèmes pensés par des êtres hautement spirituels.
À l’époque, il ne s’agissait pas d’inculquer des savoirs et des connaissances quelconques. Il s’agissait d’aider chaque élève à trouver la connaissance qui est en lui. Il est vrai, maman, que chaque être humain est avant tout une âme. Et comme tu sais, l’âme sait tout. L’âme vient de la Source et possède toute la connaissance en elle. Chaque être humain possède en lui la connaissance universelle. C’est une connaissance inestimable, maman, bien au-delà des connaissances transmises dans vos écoles terrestres.
-D’accord et comment faisaient-ils, à l’époque pour aider les élèves à retrouver la connaissance qui était en eux?
Eh bien, en préconisant l’âme de chacun des élèves. Mais déjà à la naissance, l’enfant n’était pas brimé comme aujourd’hui. Il n’était pas poussé dans des limites comme aujourd’hui. Il n’était pas plongé dans les peurs comme vous le faites dans vos sociétés aujourd’hui. Il n’était donc pas éloigné de sa propre âme, du moins pas autant que le sont les enfants d’aujourd’hui. Certes, l’éducation parentale de chaque enfant de l’époque est relative. Néanmoins, lorsque l’enfant avait l’âge d’aller à l’école, il était déjà assez près de son âme. Il n’allait pas apprendre par cœur ce que voulait bien lui transmettre son enseignant. Il allait à sa propre découverte et découvrir ce que sait son âme déjà. Il s’agissait donc de laisser chaque enfant s’approcher le près possible de sa propre âme et y puiser la connaissance.
-Mais alors si l’âme savait déjà des choses, avait toutes les connaissances, pourquoi les enfants de l’époque allaient à l’école alors?
Pour mettre leurs connaissances en pratique, maman. Tu sais que l’âme sait tout et donc s’incarne pour expérimenter ce qu’elle sait. Mais comment peut-elle expérimenter quoi que ce soit si dès le départ elle est limitée, si dès le départ on lui dit quoi expérimenter ou pas, si dès le départ elle doit se plier au système éducationnel, non seulement scolaire mais parentale aussi, qui lui dit ce qui est bien pour elle et ce qui ne l’est pas, sans qu’elle puisse d’abord expérimenter?
De plus, vos systèmes scolaires sont basés sur la pire des compréhensions celle de la compétition. En ayant un système d’évaluation, le système éducationnel pousse les élèves à compétitionner entre eux. Ce qui développe un autre sentiment négatif et surtout néfaste pour chaque individu et pour la société : la jalousie. Pourquoi? Pour créer une division? Pour créer une séparation entre vous? Alors que vous êtes tous un, nous sommes tous un. La séparation ne devrait pas exister. La compétition ne devrait pas exister. La jalousie ne devrait pas exister.
Par ailleurs, la façon d’évaluer les élèves ne détermine pas la connaissance qu’ils ont en eux. L’évaluation ne porte pas sur ce que sait l’élève, mais sur sa capacité d’avoir bien capté ou pas ce que lui a transmit son enseignant. L’enseignement qu’il a reçu n’englobe pas sa connaissance en la matière. Et voilà donc que cette évaluation est faite à partir d’un faux jugement. Pourquoi crois-tu qu’un élève peut exceller en une matière et ne pas maitriser du tout une autre matière?
-Je ne sais pas. Dis-moi.
Cela dépend de plusieurs éléments. Premièrement, le transmetteur du message, c’est-à-dire l’enseignant, a un rôle important à jouer. S’il n’a pas d’affinités avec l’élève en particulier pour des raisons évidentes, eh bien l’élève ne captera pas bien son message. Et en second lieu, chaque être humain a des qualités particulières en quelque chose qui lui est propre. Il peut donc exceller en quelques matières particulières et être moins fort dans d’autres matières. D’où l’importance d’axer l’éducation sur l’être humain, sur ses propres capacités et non pas sur ce qu’il doit maitriser.
-Quelles sont ces raisons évidentes pour lesquelles l’enseignant n’a pas d’affinités avec l’élève? En d’autres mots tu veux dire que si l’enseignant n’aime pas l’élève, ce dernier ne réussira pas bien sa matière?
Oui c’est bien cela que je veux dire. Il convient à l’adulte de montrer l’exemple à l’enfant, celui de l’amour universel et inconditionnel. L’enseignant en tant qu’adulte, ne devrait pas avoir des préférences en classe. Il devrait aimer tout le monde de façon égale. Tout comme Dieu aime tout le monde de façon égale. Il y a deux types d’enseignants dans vos écoles. Le premier type est celui qui préfère les meilleurs de la classe et qui va donc mépriser les élèves qui ont des difficultés d’apprentissage. Ce qui crée un esprit de compétition entre les élèves. Le second type est le contraire du premier : il méprise les meilleurs de peur qu’ils soient meilleurs que lui et préfèrent ceux qui ont des difficultés d’apprentissage. Là c’est lui qui se place dans la compétition et cela par rapport aux élèves qui excellent. Mais les êtres humains sont si différents dans leurs émotions, dans leurs peurs, dans leurs schémas de pensées que bien entendu, d’autres raisons poussent l’adulte à mépriser un enfant.
Ce qui compte avant tout, c’est qu’il y ait une chimie, une vibration entre l’élève et l’enseignant. Il faut que l’élève se sente sur la même longueur d’ondes avec l’enseignant et cela va bien au-delà de la matière à apprendre. Il s’agit des sentiments. Or, l’homme d’aujourd’hui aime bien affirmer qu’en affaire il n’y a pas de sentiments. C’est là toute son erreur. Il faudrait qu’il mette plus de sentiments, surtout des sentiments positifs, il faudrait que chaque action de l’être humain se fasse avec la vibration du cœur.
-J’espère que ce n’est pas à cause cela que le taux de décrochage est de plus en plus élevé?
Non. Ce n’est pas à cause de cela, quoi que tout soit relié. La raison est la suivante : depuis les dernières années, les âmes qui viennent sur Terre sont de plus en plus éveillées et élevées. Tu vois bien que c’est un phénomène collectif propre à plusieurs sociétés. Inconsciemment, ces âmes savent que le système éducationnel terrien n’est pas adéquat. Et ont une mission collective, encodée dans leur ADN, de mettre fin au système éducationnel basé sur la compétition et un système surtout limité et limitant. Certes, cela ne se passe pas sans difficultés pour chacun d’entre ces enfants terriens, mais tel était leur mandat. Ces âmes sont courageuses.
-En effet. Mais quel système privilégies-tu alors?
Le système scolaire terrien est comme tous les autres systèmes dans votre société : planifié, implanté et dirigé par l’homme. Loin de moi le souhait d’incriminer l’homme en général. N’empêche que c’est bien la triste vérité. Les systèmes scolaires de l’antiquité n’étaient pas nécessairement dirigés ou planifiés par les femmes, mais le féminin. Il y a une nuance là à remarquer, maman. Une femme est un sexe, tandis que le féminin (le féminin sacré) est une capacité de penser et d’agir avec son âme. Or, autant les hommes que les femmes sont munis du féminin sacré.
Toutefois, l’homme qui commençait à perdre sa proximité de sa propre âme, dont le masculin était avide du pouvoir et dont l’esprit de compétition était très développé s’est attribué ce pouvoir qui est de changer tout en son propre avantage. D’où l’importance de refaire les systèmes éducationnels féminins où on met l’accent sur les capacités déjà innés chez chaque être humains et non sur ce qu’il doit être capable de faire ou pas, de savoir ou pas, d’apprendre ou pas.
N’est-ce pas qu’une société serait mieux développée si chacun faisait ce dans quoi il excelle, ce qu’il aime faire et ce qui le fait vibrer. Sur Terre, vous passez 8 heures par jour à travailler. Du matin au soir vous faites un métier, souvent choisi malgré vous, que vous n’aimez pas. Alors que si vous faisiez un métier que vous aimiez, non seulement vous n’appellerez pas cela du travail, mais en plus vous travaillerez moins de temps, et passerez le reste de votre temps à vous occuper de vous, de votre maison, vos familles, à vous amuser et vivre votre vie tout simplement, puisque c’est avant tout à cela que cela sert une vie.
-Dis-moi alors pourquoi dans certains pays pauvres, notamment dans certains pays africains, où il n’y a pas d’écoles et où les enfants donneraient tout pour aller à l’école?
Eh bien, cela aussi est une question d’évolution collective maman. En tant qu’âmes ces enfants sont tout autant évoluées et ont la connaissance en eux aussi. Mais leurs sociétés sont en retard. Si personne ne fait rien, ces sociétés non seulement n’évolueront jamais, mais régresseront au contraire au profit de quelques profitants. Ces âmes se sont incarnées dans ces pays afin de faire évoluer la société, faire bouger les choses, comme tu dis. Elles se heurtent là aussi à un système masculin avide de pouvoir, où l’évolution du peuple n’est pas la priorité. Bien entendu, la question du karma entre en compte aussi pour chacune de ces âmes. Mais telle est leur choix : faire évoluer une collectivité afin d’évoluer.
-Donc qu’est-ce qui est mieux un système éducationnel masculin ou un pays non évolué dans l’éducation?
L’égalité. Tous les êtres humains sont sur la planète Terre, une seule et même planète. Mais par fois, en regardant les pays si différents et je ne parle pas de cultures différentes, mais de l’évolution qui diffère d’un pays à l’autre, eh bien cela laisse croire que vous êtes sur des planètes différentes. Pourtant vous êtes tous sur une planète.
-Et lorsque tu disais que les systèmes éducationnels de nos jours sont ignorants, tu parles de quoi?
Eh bien ignorant de l’amour, maman. Oui l’enseignant peut aimer ses élèves. Il ne s’agit pas de cette forme d’amour. Mais lorsque un système éducationnel juge un élève, puis développe tout un schéma de compétitions et ainsi crée la jalousie, cela s’appelle garder les élèves dans l’ignorance de l’amour. Il s’agit de l’amour de soi et de l’amour des autres, de l’amour inconditionnel. Dans une collectivité, tous devraient s’entraider et, au lieu de développer l’esprit de compétition, développer l’esprit d’équipe et d’unité qui permet de mettre en osmose les véritables capacités de chacun et ainsi évoluer ensemble.
-Ok. Je comprends. Donc tu ne veux pas aller à l’école?
Si vous, papa et toi, me laissez être ce que je suis, je n’aurai pas besoin d’apprendre ce que mon âme sait déjà. D’autant plus que les écoles terriennes ne font que limiter l’être humain dans ses capacités, le plongeant dans l’oubli total de qui il est en réalité.
-Et qu’est-ce que tu es?
Je suis une âme avant tout, mais j’ai fini mes incarnations, j’ai donc expérimenté tout ce que j’avais à expérimenter. Je n’ai plus besoin aujourd’hui de réapprendre. J’ai tout simplement besoin d’être.
-Mais tu sais très bien que nous allons te laisser être qui tu es.
Merci. Je sais. Je vous aime mes chers parents terrestres.
-Nous aussi, nous t’aimons.
Je vous laisse à présent. Accueillez mon amour en vos cœurs.
Je suis l’âme Liorah