Après une nuit encore mouvementée, le réveil dynamique et enjoué malgré le vent qui souffle avec une rare violence dehors, m’a amené à réfléchir sur mon enfance. Tout comme la pluie m’indique la nécessité de libérer la tristesse de mon enfant intérieur, le vent me pousse à libérer la colère. J’ai cherché dans google, à partir de cette phrase : « guérir de l’inceste » espérant y voir mon blog, mais j’ai vite réalisé que je n’en parlais pas suffisamment pour être dans ces pages. Il n’y pas de raison de se vanter de ce genre de vécu mais d’un autre côté, je peux dire sans émotions que ce passé m’a ouvert la porte de l’humain divin. Je ne souhaite évidemment à personne ce genre d’épreuve néanmoins, je peux voir à quel point le choix d’incarnation de mon âme a été très, très judicieux. Je peux donc aujourd’hui la remercier sincèrement même si j’ai souffert pratiquement toute ma vie de ce trauma. Tout ce que j’ai pu recevoir d’amour et de lumière, est entré par cette faille immense. La joie qui en résulte est proportionnelle à la souffrance vécue. Là encore, l’équilibre se fait naturellement et c’est la manifestation de l’intelligence de tous nos corps qui sont autonomes et programmés pour réaliser l’unité.
Ce phénomène de société constitue un véritable fléau dont beaucoup d’âmes ont pris sur elles de casser ce cycle infernal d’abus de pouvoir transmis de générations en générations. Je suis déjà soulagée de constater que ma recherche dans google m’a amenée sur une grande quantité de sites, de forums et de blog qui abordent cette douloureuse question. C’est un immense progrès qui confirme que nous vivons une époque de révélation. Ce phénomène prédit par bon nombres de prophètes se manifeste aussi dans les relatons humaines au travers des secrets dévoilés. Il y a bien évidemment le déballage au grand jour de tous les scandales de sociétés et il est logique que le secret des familles soit aussi enfin percé.
L’humain a une idée si distorsionnée de l’amour que celle-ci fausse toute relation. Il est très souvent question d’interdépendance affective plutôt que d’amour réel.
L’amour pur est associé au respect de l’autre et à la liberté. Trop souvent les relations filiales sont à la limite de l’inceste. Puisque nous ne savons pas grand-chose sur la sexualité et que celle-ci a été trop longtemps considérée comme taboue, il est logique qu’apparaissent des déviances. Personne n’aime en parler parce que ça n’est pas très clair et trop rarement vécu de façon libre et responsable. Les hommes et les femmes voient en elle un moyen d’avoir du pouvoir sur l’autre. Cet acte pourtant sacré et innocent à la base, est très souvent considéré comme un business. Parmi les gens de pouvoir, ceux qui légifèrent et appliquent les lois, beaucoup participent à des rituels où la pédophilie représente un acte suprême de domination. On voit mal comment ce problème sociétal pourrait être pris en compte honnêtement. Comme tout sujet tabouisé, celui de l’inceste comprends beaucoup de préjugés que peu de personnes osent démonter. J’ai copié-collé le lien qui amène sur la page d’accueil du site de l’association « Le Soleil Blanc » et publierais l’article, dans le prochain post, qui éclaire grandement la question. Ce point de vue reste humain et mon propos ici est de parler de ce sujet au travers de la foi en l’humain divin.
Il est clair que ce vécu a été la porte qui m’a ouvert à la reconnaissance de mes origines divines et à la connexion intime à mon âme.
Tous les aspects négatifs du trauma portent en leur essence des aspects positifs extraordinaires.
Premièrement, il n’est « d’épreuve » vécue que nous puissions « surmonter ».
L’authenticité et la sincérité amènent à pouvoir affirmer les choses. Non pas à dénoncer le bourreau bien que ce soit nécessaire mais ça n’est pas le but de cette démarche. Ce qui compte en premier lieu, c’est de briser la loi du silence. D’abord vis-à-vis de soi-même afin de libérer tout le poison contenu dans ce genre de vécu. Si ça reste dans l’inconscient, c’est encore plus destructeur parce que la personne qui aura subi l’inceste ne saura pas définir la cause de son mal être profond et aura donc beaucoup de difficulté à guérir.
Beaucoup de bourreau abusent de bébés croyant être protégé puisque ceux-ci ne pourront pas dénoncer les faits. Or, tout ce qui est vécu s’imprime dans l’inconscient. D’autre part, la société reconnaît une âme à l’enfant depuis très peu de temps et encore pire concernant les bébés. Il n’en demeure pas moins que ce genre d’acte cause de profondes blessures qui sont souvent refoulées tant la souffrance est immense.
Le premier pas vers la libération est donc de nommer les choses. Là, il reste encore des difficultés puisque peu d’adulte sont capables d’entendre ce genre de choses qui bien souvent réveillent en eux quelque chose de vécu et refoulé. Ce trauma qui reste secret, se transmet de génération par un phénomène de reproduction très souvent inconscient. Beaucoup de mères nient les faits pour ne pas revivre ce qu’elles ont-elles mêmes subi.
En plus, ce genre de révélation les renvoie à la culpabilité de ne pas avoir su comprendre et protéger leur enfant. Elles doivent gérer beaucoup d’émotions négatives qui bien souvent les poussent à nier.
La culpabilité et la trahison sont mises en évidence et le réflexe presque logique reste de se voiler la face. Il ne s’agit pas ici de dénoncer, d’accuser ou de victimiser mais de mettre les choses à plat afin d’envisager la question de façon neutre.
Puisque nous choisissons notre vie au niveau de l’âme, tous les acteurs de ces drames ont l’occasion de guérir les blessures profondes de l’âme.
Il est difficile de chiffrer le nombre de cas d’inceste mais comme cet acte de domination et d’abus est le plus facile puisqu’il se vit dans l’intimité des foyers, on peu supposer qu’il est assez courant. Le contexte qui amène ce genre de comportement est bien souvent le même.
D’une part la reproduction, le cycle karmique et générationnel est en cause mais il semble aussi qu’il y ait des terrains propices à ce genre d’abus.
Une mère indépendante qui va travailler et qui doit confier ses enfants à d’autres personnes, des grands parents, des oncles et tantes, des nourrices, des crèches…
Un père qui est écrasé, dominé par sa femme ou par son patron. Un couple qui vit sa sexualité dans la culpabilité, la honte ou le sentiment d’impureté. En bref, toute situation qui amènera l’abuseur à se sentir dominé et qui aura besoin de se venger.
Tout ces comportements sont très souvent inconscients et répondent au besoin d’équilibre et d’estime de soi dont toute personne a besoin pour vivre.
Derrière tout cela, il y a la difficulté à prendre en charge ses propres émotions, le besoin de trouver la reconnaissance à l’extérieur de soi et l’ignorance de la souveraineté, de la possibilité pour tout être humain d’être autonome affectivement et dans tous les domaines.
Ceux qui ont la conviction d’être un humain divin peuvent considérer ce genre de comportement sous une perspective totalement nouvelle.
C’est en lisant les messages de Jeshua que j’ai pris conscience de ma vraie nature et que j’ai pu voir la pertinence du choix de mon âme. Même si j’ai longtemps refusé d’admettre que j’aurai pu moi-même faire subir ce genre d’abus dans une autre vie, j’en suis venue à me dire que si la vie est une expérience pour connaître le vrai sens de l’amour et que la notion de bien et de mal est totalement erronée, la culpabilité n’a donc pas lieu d’être. Cette perspective m’a permise d’envisager la question sous un angle neutre et de trouver les cadeaux derrière ces souffrances.
Depuis l’enfance, j’ai le fort sentiment d’avoir choisi ce parcours de vie pour une raison bien particulière. Il semble que ma mission soit premièrement d’apprendre à m’aimer inconditionnellement afin de pouvoir aimer de façon divine et de participer à la modification de la structure de la matrice de troisième dimension tant dans la relation à soi-même que dans celle du couple et finalement envers toute vie. Les termes ne sont peut-être pas tout à fait justes mais l’idée est celle-ci ; révolutionner les relations humaines jusqu’au cœur des foyers, de l’intimité. Il y a aussi derrière ça, la volonté de casser le cycle karmique familial et celui de réviser de fond en comble le sujet fort délicat et totalement faussé de la sexualité.
On ne peut envisager de relation de couple équilibrée basée sur l’interdépendance. Bien que l’on puisse « régler » son karma et celui de son partenaire par une relation amoureuse, nous sommes à une période de l’humanité où l’objectif étant d’amener les énergies de cinquième dimension sur cette terre afin d’instaurer l’âge d’or, celui-ci ne peut se faire dans l’inconscience. L’éveil consiste à sortir de l’inconscience.
Tant qu’on n’est pas en paix, en équilibre et dans l’harmonie intérieure, les relations humaines seront toujours bancales.
Le processus commence par s’éveiller à sa véritable nature, à reconnaître le divin en soi afin d’accueillir ses parts d’ombre sans crainte et sans lutter. Je vais publier le message de Jeshua que je lis actuellement et qui a certainement suscité celui-ci, transmis par Pamela Kribbe ; « Ceci vous concerne ».
Tout comme le message d’Adamu à propos de l’acceptation était un prélude à ce que j’écris aujourd’hui. Je dois dire que je n’aurais pas pu le faire avant puisque beaucoup de signes me montraient que mon enfance restait à guérir et que l’enfant intérieur vivait encore trop d’émotions douloureuses réveillées par ce trauma. Le fait d’avoir spontanément recherché dans google, des infos à propos de ce thème sans en avoir été affectée, m’indique qu’il est l’heure d’aborder le sujet de façon neutre et claire. De plus, ce constat m’amène à voir que la neutralité s’installe en moi et que l’équilibre des forces complémentaires est de plus en plus évident.
Comme je sais que le fait de prendre en charge ses blessures, libère de toute souffrance et de l’état de victime, je continue d’appliquer ce processus de guérison dans ma vie qui porte enfin ses fruits. L’autonomie affective et la recouvrance de sa souveraineté tout comme la mémoire de nos origines divines est à ce prix. La guérison définitive, l’amour inconditionnel de soi et la liberté en sont les cadeaux.
Quand on arrive à accepter ce qui est, notre cœur s’ouvre et notre conscience qui s’élargit nous permet de voir toute chose sous un nouveau jour, une perspective beaucoup plus large.
Il y a bien-sûr des moyens « humains » de guérir de ce genre de trauma mais ça reste des schémas de troisième dimension qui maintiennent dans le triangle victime, bourreau, sauveur. La dénonciation, le jugement qui est une forme de vengeance, ne remplacent pas le pardon bien qu’ils puissent procurer un soulagement, ça n’amène pas de guérison profonde et définitive.
Je peux en témoigner puisque j’ai toujours affirmé avoir été victime d’inceste sans que la souffrance ne disparaisse pour autant. Au contraire, je nourrissais la victime intérieure et ma vie me renvoyait cette croyance, créant sans cesse de situations où j’étais abusée.
Puis le pardon sincère a amené un immense soulagement puisque je sortais de l’emprise de mon bourreau, le laissant seul avec sa culpabilité. Tant qu’on ne pardonne pas, l’abuseur garde le pouvoir de nous dominer par la colère intérieure, le ressenti, la culpabilité. Tout ces sentiments nous pourrissent la vie et nourrissent en permanence la victime intérieure qui reste active. Comme notre âme et notre conscience sont aussi présentes, la culpabilité est de la partie puisque ces aspects de nous ravivent la mémoire de l’amour inconditionnel et il s’en suit un conflit intérieur. Parce que le pardon implique qu’il y ait victime, bourreau et sauveur, on ne sort toujours pas de la roue karmique.
On peut à ce stade, se croire maudit mais heureusement, notre présence divine nous permet de comprendre que la neutralité, l’acceptation et l’amour inconditionnel de soi, délivrent de tous fardeaux et permettent d’accéder à notre souveraineté.
Guérir son enfant intérieur en le laissant exprimer toutes ces souffrances enfouies depuis des éons, libère de Tout. On peut alors aimer comme la source puisque l’énergie d’amour inconditionnel imprègne tous nos corps et le christ intérieur se révèle être la fusion de l’enfant et de l’ange intérieur, l’aspect divin et l’aspect humain.
Voici le lien du site dont je parle :
http://ados.discussionforyou.com/t41-L-inceste.htm
Connaître le sujet, le voir de façon objective permet de faire un premier pas vers la guérison qui commence par la reconnaissance des faits et la capacité de les nommer. Nous sommes soutenus par les énergies célestes et terrestres dans ce processus. Si vous lisez ce message, c’est que ceci vous concerne de près ou de loin et que vous êtes prêts à prendre en charge votre enfant intérieur. Même si vous n’avez pas vécu l’inceste, prendre soin de vos souffrances intérieures est un choix de l’âme nécessaire à l’élévation en cinquième dimension. On ne peut y amener des énergies lourdes, des bagages douloureux qui créent automatiquement un conflit intérieur qui se manifestera à l’extérieur. Or la cinquième dimension est celle de l’unité, de l’amour inconditionnel, de la liberté qui implique la responsabilité, de la fraternité, de l’équité, de la paix…
C’est parce que je considère que mon âme a choisi le contexte qui me permettrait de guérir ses blessures profondes, que je peux aujourd’hui la remercier. La délivrance est tout ce que je souhaitais et elle est là. Bien sûr, il faut aussi être patient dans le processus de libération mais quand on a la foi et que l’on arrive à chopper le réflexe d’aimer son enfant intérieur, ça devient facile. De plus nos anges, nos guides, les êtres de lumière dont on se sent proche, sont indéniablement là et nous soutiennent grandement.
Source originale (son blog)
Source : http://www.urantia-gaia.info (en cas de copie, merci de respecter l’intégralité du texte et de citer la source).