La notion d'Hérédité, par Serge NAZARE
Mar. 14 Mai 2013
3 commentaires
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La notion d’hérédité

Une fois de plus il ne faut pas confondre conscience et corps.
J’entends encore trop souvent dire : Untel tient cela de son père, ou de sa mère.
Untel a hérité des dons de celui-ci ou de celle-là. L’enfant est artiste ou
technique car il a hérité de ses parents, etc.
Non. Il s’agit, comme beaucoup de croyances de remettre chaque chose à sa
place.
Nous sommes, avant tout, des consciences humaines.
Lorsque nous désirons, pour des raisons d’évolution, venir vivre sur un plan
matériel, comme celui de la Terre, il nous faut intégrer un corps matériel qui
nous servira de véhicule pour naviguer sur ce plan et entrer en relation avec
l’extérieur. (sur les plans subtils le système est différent).
Lors de la préparation du plan d’incarnation, le choix du foyer d’accueil, donc
du futur corps, est fonction des circonstances nécessaires au plan d’incarnation
et non pas en fonction de notre propre bien-être.
La matérialité de l’incarnation nécessite donc la création d’un corps matériel qui
ne peut se faire ici que par l’intermédiaire des gamètes des 2 parents. Le
spermatozoïde et l’ovule vont mélanger des chromosomes pour créer ce nouveau
corps. Celui-ci, en fonction de l’ADN créé dans les cellules, aura un support
d’information génétique à travers ce que l’on appelle justement des gènes.
Ce qui nous vient de nos parents est donc, avant tout, un héritage génétique dans
la construction du corps. Notre corps aura des caractéristiques qui seront plus ou
moins liées à celles de nos parents, et parfois d’une lignée. Mais il ne s’agit là
que de la construction du corps matériel.
Quand à la conscience, sauf cas particulier, elle est indépendante du corps qui
sera fabriqué. Pendant que les parents vivent ce qu’ils ont à vivre dans
l’incarnation, la future conscience qui va s’intégrer, vit ce qu’elle a à vivre, elle
aussi, sur un plan de l’astral ou autre, indépendamment des futurs parents, dans
la plupart des cas.
La conscience "enfant" naît donc avec un potentiel physique influencé par celui
de ses parents par l’intermédiaire des gènes, et avec un potentiel de conscience
qui lui est strictement personnel, et qui dépend des capacités de sa "Grande
Conscience" et des circonstances de son incarnation nouvelle.
Il est bien évident qu’il existe une relation entre les capacités physiques du
nouveau corps et ce que l’être aura à assumer dans son incarnation.
Si l’être est destiné à être un artisan, par exemple, il lui aura été choisi un corps
qui aura une plus grande dextérité manuelle, et si l’être devra être plongeur
aquatique, il devra avoir une meilleure capacité pulmonaire, etc.
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Remarquons, au passage que bien d’autres critères entrent en jeu dans le choix
des capacités du futur corps, donc de celui des parents génétiques.
Remarquons aussi que le choix de ces parents-là est fonction aussi de critères
liés à l’évolution de la conscience, en fonction des conditions de vie. Nous en
venons aux influences que va recevoir la conscience dans sa nouvelle
incarnation.
Les premières influences qui seront proposées à la conscience "bébé" est bien
celle de ses parents à travers leurs caractères, leurs comportements, leurs
habitudes, leurs croyances, etc. Il y aura là une première modulation dans
l’apprentissage dans la nouvelle vie de cette conscience.
Puis le nouvel être sera confronté à d’autres influences, telles que son entourage,
l’éducation scolaire, la religion, les circonstances sociales, son métier, l’énergie
de son pays, et même les égrégores planétaires.
Le taux d’influences qu'il acceptera, consciemment ou pas, sera fonction de
l’ouverture de sa propre conscience, car il sera plus ou moins imprégné de ses
diverses influences. Une conscience forte et expérimentée dans son évolution,
sera beaucoup plus indépendante face à l'extérieur, sera moins soumise devant
ces influences. Une conscience plus faible, plus fragile, moins expérimentée
dans l'incarnation, sera plus influençable.
Les comportements de cette conscience face à ces influences, face à son
environnement, ses possibilités d’action, ses goûts, et ses choix sont donc
fonction de sa propre conscience, associée à ses capacités physiques.
Quand à certaines interprétations sur la généalogie, il ne faut pas aussi
confondre.
Au niveau des lois de l’évolution, nul n’est astreint à souffrir à cause des erreurs
de ses ascendants. En fonction de quoi, un être sera, par exemple, abandonné
parce que son grand-père ne s’est pas occupé des siens, en fonction de quoi un
être sera trompé parce que son aïeul a trompé les siens, en fonction de quoi un
être aura une grave maladie, en fonction de ce qu’a fait sa grand-mère, etc. En
fonction de quoi des êtres devront rattraper les erreurs d’autres personnes.
Quelles injustices !
Non. Les choses sont beaucoup logiques.
Nous n'entrerons pas ici dans un développement des relations de cause à effet,
pour les membres d'une famille, entre les vécus dans l'incarnation et les vécus
dans l'astral, ou la suite des autres incarnations.
Mais, pour rester d ans notre contexte, dans l'incarnation il existe bien des
familles à cancer, des familles à suicides, des familles à accidents, des familles
de pertes, etc., mais il faut revoir les choses dans le bon ordre.
Lors de la préparation de la future incarnation, il se trouve parfois que la
conscience a des difficultés d’évolution sur un certain point qui représente un
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point d’achoppement dans son évolution. Il se trouve parfois que, pour dépasser
cette difficulté, l’être n’aura pas le choix, pour intégrer ce qu’elle a à intégrer,
que de passer par des difficultés, des épreuves. De même si l’être doit
rééquilibrer des effets karmiques dus à des erreurs qu’il a commises dans des
incarnations antérieures.
En fonction des impacts que doit recevoir cette conscience dans la future
incarnation, les guides d’évolution proposent des familles dans lesquelles il y a
une forte probabilité de succession de problèmes identiques sur plusieurs
générations. Ces familles qui répercutent les mêmes problèmes au cours de
plusieurs générations sont ce qu’on appelle "des familles à égrégore".
A quoi cela correspond-t-il?
Cela veut dire que des personnes à fort caractère ont imprégné dans leur famille
des énergies de tel ou telle circonstance difficile. D’autres consciences ont
profité de cette ambiance familiale pour venir vivre, elles aussi, ces mêmes
circonstances. Il se trouve que ces consciences ont renforcé l’énergie dominante,
la coloration de la famille. Il s'est formé une énergie de vibration spécifique que
l’on appelle égrégore, et qui est une particularité familiale. Bien sûr tous les
êtres de la famille ne sont pas soumis aux mêmes problèmes, car les plans
d'incarnation sont différents, et leurs difficultés pas les mêmes. Seuls quelques
uns entrent dans ces possibilités, dans ces probabilités d’événements à venir.
Probabilités car le libre arbitre intervient toujours, et si la conscience dépasse
son handicap par ses propres prises de conscience, cette conscience évitera la
difficulté qui devait l’aider à prendre conscience, justement.
Et c’est cet égrégore que vient rechercher la conscience en passe d’incarnation,
pour sa propre évolution, dans le sens où ses vécus doivent lui permettre de se
libérer de certaines entraves qui l’empêchent d’évoluer.
Remarquons que la souffrance n’est pas obligatoire pour évoluer, mais il arrive
qu’elle soit utile quand des moyens plus doux ont échoués à faire prendre
conscience de ce que l’être doit comprendre en lui-même.
Autre remarque, il existe aussi des familles à égrégores positifs, où les êtres
vivent de bonnes et agréables choses. Ces familles sont choisies dans des choix
de vie de repos, après de rudes efforts. Là aussi il y a des récompenses.
Serge Reiver Nazare
Mai 2013
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Commentaires :
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sourcesoi-domichab dit :
21/8/2014 à 17h 23min
@ carlice :
Voici les coordonnées de Serge Nazare pour avoir ses livres et correspondre avec lui.
"Nazare" <nserge84@wanadoo.fr>,
Bien à vous!
Dominique
carlice dit :
14/8/2014 à 17h 42min
Je ne savais pas que tu ecrivais aussi bien ? Tes livres m'interessent, j'aimerai connaitre tes convictions sur la suite de l'humanite. A bientot.
cecilebougard dit :
08/2/2014 à 18h 33min
Cher Monsieur,
Je suis très heureuse de vous lire et cela m'apporte un grand réconfort car j'ai depuis de longue année pensé qu'il en était ainsi et que les réincarnations étaient la seule manière d'accepter la vie ici bas compte tenu ds disparités et des injustices....Merci de tout coeur!