A propos du temps!

Sans Le Temps La Perte N’existerait pas


Dieu a dit:

Sache que c’est acceptable de se sentir triste. La tristesse, elle aussi, fait partie de la vie. Ce que tu pleures, c’est le temps qui passe. Tu pleures le tic-tac du temps. Tant que tu considères le temps comme la fiction de ta vie, la tristesse existera.

Si tu pouvais sonder le temps comme un continuum dans lequel tu évolues, si tu pouvais sonder le temps comme en dehors du temps, si tu pouvais comprendre ce concept que le temps ne s’écoule pas, pas d’avancement dans le temps, pas de passé, pas de futur, uniquement une vallée magnifique où le temps n’existe pas, la tristesse serait une chose peu commune dans ta vie.

A propos de quoi pourrait-on être triste ? Rien n’aurait disparu. Tout serait présent.

Tu saurais que la mort n’existe pas. Tu saurais que seule la vie existe. On ne peut pas même considérer la vie comme quelque chose de perpétuel, puisque la perpétuité induit la possibilité d’une séquence d’évènements. Il n’y a pas de séquence, bien-aimés. La vie existe en même temps.

De la même façon que Je suis l’Unité, il n’y a rien d’autre que l’Unité. Le temps représente la séparation. Le temps est insaisissable. L’absence de temps représente le Ciel.

Le temps amène avec lui les notions de perte et d’errance. Rien n’est jamais perdu. Le concept de perte ne peut exister qu’avec la notion de temps dans lequel on s’embourbe. Le temps s’enfuit. Le temps te rattrape. Le temps te tapote l’épaule. Le temps fait résonner en toi le concept d’absence. Le temps te garde en esclavage. Le temps ligote ta vie. Le temps fait des nœuds dans ta vie, et le temps la gâche.

Si seulement tu pouvais savoir, savoir réellement, que rien ni personne n’est jamais perdu, jamais dérouté. La perte, comme le temps, est un mythe qui s’est perpétué. Un mythe que l’on accepte et qui est vécu comme s’il était vrai. Il pourrait tout autant être vrai.

Tu vis actuellement sur la Terre et tu connais les dimensions du temps et de l’espace. La Vérité veut qu’il n’y ait pas de dimensions. Il n’y a pas de taille. Il n’y a pas de distance. Les horloges sont arbitraires. Quand Tout est Unité, où donc peuvent exister le temps et l’espace ? Ils n’existent pas.

Le monde physique dépend du temps et de l’espace pour exister. Le monde physique est, bien entendu, important pour toi, et tu comptes sur le temps et l’espace comme étant des paramètres indispensables à ton existence. Néanmoins, tu existes en dehors du temps et de l’espace. Et pourtant, tu considères que la vie en dehors du temps et de l’espace n’a pas d’existence. Tu l’appelles la mort, ou tu l’appelles l’avant-naissance, ou tu l’appelles la finalité.

Dès que tu considères que le temps n’est pas le point central de ta vie, il ne peut y avoir aucune finalité. Il n’y a aucune fin à aucune chose, il n’y a que des configurations du temps et de l’espace auxquelles tu as si bien cru et auxquelles tu t’es accroché si fermement, comme si ta vie en dépendait.

La vie ne tient pas compte du temps et de l’espace. Il n’y a que dans le temps et dans l’espace que tu peux te croire dépourvu d’amour ou quelque chose de ce genre. L’amour ne connaît pas de dimension. Tu crois vivre dans un monde où les dimensions existent, un monde avec toute sa science et tous ses faits, alors qu’en Vérité, tu n’es qu’Amour Eternel et Infini. Tu comprends, avec justesse, que Je n’appartiens à aucune forme. Tu sais avec certitude, que Je, Dieu, suis sans limite. Tu as une idée de ce qu’est l’Esprit. Tu es l’Esprit. Pendant un certain temps, à l’intérieur du mythe qu’est le temps, tu vis dans une forme, et tu appelles cela la vie, puisque tu vis dans une forme. Pourtant une forme n’a pas de vie à moins qu’un Esprit ne l’habite, pourtant un Esprit est infini et éternel. Pas étonnant que tu te sentes étouffer dans un corps humain. La respiration physique n’est pas ce qui est ta respiration. Tu existes indépendamment de la respiration, de la pulsation, de la pression artérielle et de toutes ces choses. Les atomes sont les atomes. L’Esprit est l’Esprit. Tu es au delà des atomes et du temps et de l’espace. Tu es l’amour semé sur la Terre. Tu es Mon amour semé sur la Terre. Profite de cette vie temporaire sur la Terre et sache, qu’en ce qui te concerne, rien n’est temporaire. Tu n’es pas ton corps. Tu n’es pas ton corps. Tu n’es pas ton corps.

Traduit par: Chantal Lahanque

© 2011, Les Chroniques d'Arcturius.
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